[French porn poetry] La Promesse. Commentaires bienvenus.

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Tu te souviendras,
J’en suis sûr,
Si tu me lis un jour,
De ce petit jeu qui nous séparait.

Nous connaissions nos corps,
Et nos désirs aussi.
Délicieuse requête,
Tu m’avais demandé,

Avant que nos corps se séparent,
Au petit matin,
De te prendre par derrière,
Et de ne pas terminer.

Comme un cérémonial,
Que tu avais idéalisé,
Les premières lueurs
Disposaient ton corps.

Cinq aubes,
Une petite semaine,
Cinq délicieux au-revoirs,
Un lancinant adieu.

Comme sur un destrier,
Un coussin sous ton con,
Tu chevauchais le coin du lit,
Les cuisses grandes ouvertes.

Calée, les fesses offertes,
Pointée vers moi,
Tu écartait leur lobes,
Et me montrais l’entrée.

Depuis ce siège inversé,
Et ces draps d’occasion,
C’est par des soupirs,
Que tu guidais mon corps.

Les reflets sur ton dos,
Tes cheveux et tes bras,
Un bout de sein,
Et ton profil attentif.

Je baisais alors,
Comme préliminaire,
Tout ce qui s’offrait à moi,
Jusqu’à la plante de tes pieds.

Je m’attardais bien sûr,
À bien tremper ta raie,
Et à laisser ton anus,
Luisant de salive.

Il savait me laisser entendre,
Quand tu étais prête, enfin,
À me recevoir.
Et je forçais ton entrée.

Le poids du corps sur mon axe,
Dard en avant,
Je pesais peu à peu,
Et me frayais un chemin.

Ouvrant la petite porte rose,
Ton anus m’accueillait,
Ton sphincter m’apprêtait bientôt,
Comme pour me garder captif.

J’explorais plus loin ton rectum,
Moelleux et brûlant,
Attentif à tes soupirs,
Bloquant mon plaisir.

Accompagnant mes poussées,
Tu flattais lentement ta chatte,
Logée sur son coussin,
Enchâssé en toi.

Nos plaisirs montaient,
Et nous consumaient sur un même bûcher,
Pourtant tu disais:
“Là !”.

Comme on désigne un endroit,
Qu’on ne dépasse pas,
Une limite taboue,
Un fossé sans fond.

Et je devais me retirer,
Sortir de tes entrailles,
Ne pas te faire jouir,
Et me retenir aussi.

Un seul mot,
Et tout se terminait,
Et nous servait d’adieu,
Comme un code appris.

Bien vite alors tu te levais,
Essuyais tes cuisses,
Ton con parfait,
Et les fesses.

Un dernier baisé,
Et c’était ton dos,
Bientôt tes cheveux,
Qui me servaient d’accolade.

Peut-être comme moi,
Gardais-tu en ton corps,
Cette brûlure lancinante,
Tout le jour et la nuit bien en avant.

Cette douceur inachevée,
Qui hérisse la peau,
Au moindre contact,
Au moindre parfum.

Cette brûlure encore,
Qui gonfle ton sexe,
Et absorbe la moitié de ta tête,
Restée bloquée sur un “Là!”.

Jamais nous ne nous sommes séparés.
Tu as dû partir subitement,
Aspirée par la vie,
Sans autres au-revoirs.

Et je ne saurais peut-être jamais,
Si c’est ce que tu voulais,
Si cette douce perversité,
Avait cette promesse.

Ou si, prêtresse de ton cérémonial,
Tu te mettais en scène
Sur un tout autre autel,
Exorcisant un démon, ou un être vénéré.

NSFW: yes

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